L2ODLT – Superstition, une séance d’improvisation avec Stevie Wonder et Jeff Beck

Au début des années 70, les thème du guetto, de la ségragation raciale et du chomage qui enferment les afro-américains, envahissent les disques signés Marvin Gaye, James Brown ou Curtis Mayfield.  Et au milieu de tout ça, il y a Stevie Wonder !

« Superstition », c’est le plus grand tube de Stevie, une musique qui se moque des gens qui préfèrent se laisser gouverner par des Superstitions, et qui invite celui qui l’écoute à prendre son destin en main.

Nous sommes en 1972, Stevie Wonder travaille sur son 15^ème album studio (l’album Talking Book), et à ce moment là, il n’a que 22 ans ! 

Dans les studios d’enregistrements à New York, il y a un invité, Jeff Beck : Un grand guitariste anglais, qui était venu assister aux enregistrements de son ami Stevie. Jeff Beck dans un moment de folie, va s’installer sur la batterie et en total improvisation, il va commencer à jouer une rythmique funky !

Stevie Wonder, en entandant ça… repère du potentiel, il lui demande de continuer à jouer, et dans un pur moment de génie, lui aussi va s’installer sur son clavier et superposer des notes de clavinets !

Satisfaits de leur création commune, Stevie Wonder en gentleman, laisse la maquette de l’enregistrement à Jeff Beck, en prenant soin d’en garder un exemplaire ! Une copie qui va finir entre les mains de Berry Gordy, le boss de la maison de Disque Motown.

Ce dernier, sent qu’il y a quelque chose à jouer, il va pousser Stevie Wonder à enregistrer le single avant que Jeff Beck n’enregistre sa propre version.

Classé 12^ème dans la liste des 100 plus grandes chansons de tous les temps par le magazine Rolling Stones ! Cette petite trahison fera de Superstition le plus grand tube de Stevie Wonder.

Et ça ça s’écoute avec les 2 oreilles de la tête…