Le gouvernement abandonne le projet de réduction des indemnités chômage des travailleurs frontaliers
Des négociations ont lieu au niveau européen pour changer le mode de fonctionnement actuel.
Les allocations chômage des frontaliers devaient baisser suite à un accord proposé par le Patronat Français et accepté par trois syndicats. Les règles, largement durcies dans ce décret qui aurait dû paraître fin décembre, avaient été établies suite à des négociations en novembre, pour redéfinir les droits à l’allocation chômage des travailleurs frontaliers.
Denis Gravouil, en charge des questions de protections sociales de la CGT au bureau confédéral, nous explique les changements qui devaient entrer en vigueur.
Le Patronat Français envisageait aussi d’imposer des conditions de recherche d’emploi drastiques, ce qui aurait pu, d’après la CGT, conduire à des radiations massives. La sénatrice de Meurthe-et-Moselle, Véronique Guillotin, avait interpellé la ministre du travail sur ce projet jugé brutal et discriminatoire. Elle l’a rencontrée hier, en compagnie des députés Isabelle Rauch et Jean-Luc Warsmann. Les revendications ont donc été entendues.
Denis Gravouil salue une victoire mais reste cependant mesuré du fait de la situation politique actuelle.
Des négociations ont lieu au niveau européen pour changer le mode de fonctionnement actuel. L’objectif serait, en toute logique, de faire en sorte que le ce soit le pays où travaillait le demandeur d’emploi qui verse les indemnités, et non le pays de résidence.