Violences sexuelles : le CROUS Lorraine a mis en place une cellule d’écoute en 2025
Face aux violences sexuelles et/ou sexiste, cette cellule propose une écoute, un premier numéro lorsque l’on ne sait pas vers qui se tourner ni quelles démarches faire.
Depuis le début du mois de mars, le CROUS (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires) Lorraine a mis en place une cellule d’écoute pour les victimes de violences sexuelles et/ou sexistes. Les 86 000 étudiants de l’Université de Lorraine peuvent dorénavant, par mail ou par téléphone, y avoir accès. La cellule d’écoute est portée par le service social du CROUS Lorraine, basé à Nancy.
En effet, la cellule dédiée à l’écoute des victimes de violences sexuelles et/ou sexistes est gérée par les assistantes sociales du CROUS. « L’objectif est de pouvoir répondre à toutes les demandes, questions, demandes d’orientation de l’ensemble des étudiants du territoire lorrain, au plus large possible » précise Charlotte Zippert, conseillère de prévention au CROUS Lorraine.

Un fonctionnement similaire à celui d’autres CROUS pour la cellule d’écoute des violences sexuelles et sexistes en Lorraine
L’initiative est née d’une volonté du CNOUS (Centre National des Œuvres Universitaires et Scolaires) au niveau national de mettre en place des cellules pour lutter contre les violences sexuelles et/ou sexistes dans l’ensemble des CROUS depuis plusieurs années, « Mais les fonctionnements sont très disparates selon les CROUS les compositions des cellules ne sont pas les mêmes » déplore Charlotte Zippert. Pour le CROUS Lorraine, le fonctionnement est le même que dans d’autres CROUS avec le réseau d’assistantes sociales qui sont en gestion de la cellule.

Pour le moment, sept assistantes sociales sont déployées sur le dispositif. « Avec une astreinte téléphonique dédiée, où une seule assistante sociale répond par semaine » détaille Charlotte Zippert. Il y a en effet un numéro de téléphone dédié : 06.71.46.91.49. Les signalements peuvent aussi se faire par mail à signalement@crous-lorraine.fr. « Une réponse est formulée dans les 48 heures après la demande de l’étudiant » assure la conseillère de prévention. L’objectif après cela est clair : orienter l’étudiant vers un dispositif adapté comme une association.

« Donner les clés aux étudiants »
En fonction de la problématique donnée par l’étudiant, l’assistante sociale se réfère à un document interne qui a été constitué dans le cadre de la cellule d’écoute des violences sexuelles et/ou sexistes. « On a constitué ce document avec différentes associations et différents partenaires possibles sur le territoire lorrain » explique Natasha Limal, assistante sociale au CROUS Lorraine, au micro de Magnum la Radio. « Et en fonction de la problématique évoquée par l’étudiant, on peut l’orienter au mieux. Foncièrement, l’objectif c’est de donner les clés aux étudiants ».
Une écoute, un premier numéro lorsque l’on ne sait pas vers qui se tourner ni quelles démarches faire, c’est ce que propose donc cette cellule VSS.