Meurthe-et-Moselle : Une affiche électorale d’extrême droite choque et déclenche une plainte pour incitation à la haine raciale
Pascal Schneider, le maire de Neuves-Maisons, a rapidement réagi en déposant une plainte auprès du parquet de Nancy pour « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à caractère raciste »…
Une vive controverse a éclaté en Meurthe-et-Moselle suite à l’apparition d’une affiche électorale du candidat d’extrême droite Pierre-Nicolas Nups arborant le slogan « Donnons un avenir aux enfants blancs ». L’affiche, représentant un jeune garçon blond aux yeux bleus, a été qualifiée de discriminatoire et stigmatisante par de nombreux habitants.
« Moi j’ai été effrayé à la découverte dimanche soir de ces affiches là… » a déclaré P. Schneider.
Pascal Schneider – Maire de Neuves Maisons
Les panneaux officiels devant les écoles ont été recouverts, provoquant l’indignation des parents d’élèves qui jugent cette attitude ignoble. Pascal Schneider a précisé que la quinzaine d’affiches, posées entre dimanche et lundi, a été enlevée la nuit suivante, bien que d’autres aient été collées ailleurs dans la circonscription.
Sa réaction :
Le Parti de la France, responsable de l’affiche
Sur leur site internet, le parti se vante de son succès en ligne, affirmant que « le stock est épuisé » et que leurs militants continueront à diffuser leurs slogans « offensifs et radicaux » partout en France.
Ce n’est pas la première fois …
En 2017, Pierre-Nicolas Nups se trouve au cœur d’une polémique, il avait été condamné par le tribunal correctionnel de Nancy à six mois de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité pour incitation à la haine homophobe. Malgré cela, il espère cette fois-ci ravir la 5ème circonscription de Meurthe-et-Moselle, actuellement détenue par le député PS Dominique Potier.
La diffusion de cette affiche a provoqué un tollé dans la région, avec des réactions de rejet venant de divers horizons politiques et sociaux. La mairie de Neuves-Maisons a d’ores et déjà fait retirer les affiches de ses panneaux, mais l’affaire continue de susciter de vifs débats sur les limites de la liberté d’expression et la lutte contre les discours de haine.