Mort du petit Emile : 4 personnes dont ses grands-parents en garde à vue
Les grands-parents du petit Emile ont été interpellés ce matin et placés en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre » d’après le procureur de la République d’Aix-en-Provence.
Quatre personnes dont les grands-parents maternels du petit Emile ont été placés en garde à vue. Les deux autres personnes sont deux de leurs enfants majeurs. Les grands-parents du petit Emile ont été interpellés ce matin et placés en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre » d’après le procureur de la République d’Aix-en-Provence.
Pour les deux autres personnes, le procureur précise qu’il s’agit d’une phase de « vérifications et de confrontations des éléments et informations recueillis lors des investigations ces derniers mois ».

Les gendarmes étaient de retour au Haut-Vernet depuis la mi-mars pour enquêter sur la mort du petit Emile
L’enfant de 2 ans et demi avait disparu le 8 juillet 2023 au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Ses grands-parents étaient avec lui au moment de sa disparition. Il avait été aperçu pour la dernière fois dans une ruelle. Il venait d’arriver pour les vacances d’été dans la résidence secondaire de ses grands-parents maternels.
Quelques mois après la disparition du petit Emile, son grand-père maternel avait été placé sous le statut de témoin assisté dans une affaire de violences sexuelles et physiques, dénoncées dans une communauté religieuse dans laquelle il œuvrait au début des années 1990.
En mars 2024, après des mois de recherches, des ossements avaient été retrouvés. Une promeneuse en avait fait la découverte, là où des battues avaient été organisées. Le crâne, et certains vêtements du petit Emile avaient été retrouvés. Aucune des découvertes n’a encore permis aux enquêteurs d’élucider les circonstances de la mort du garçonnet.
En février dernier, les obsèques du petit garçon avaient été célébrées dans la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var) en présence de toute la famille.

Durant ce mois de mars, les enquêteurs sont revenus au Haut-Vernet pour poursuivre l’enquête. Ils ont notamment détecté des traces suspectes, potentiellement du sang, sur un bac à fleurs saisi par les enquêteurs. L’analyse de la jardinière n’a pas été déterminante dans la décision de placer les membres de la famille en garde à vue.
