Un homme abat le nouveau compagnon de son ex devant sept témoins avant d’être interpellé par le GIGN

Sept personnes ont assisté à la scène dont leurs quatre enfants…

Magnum la Radio

Le week-end prolongé de la Fête nationale a pris une tournure tragique dimanche soir lorsque des coups de feu ont retenti à Badonviller, en Meurthe-et-Moselle, située à environ soixante kilomètres de Nancy. Un homme, âgé de 59 ans, a abattu le nouveau compagnon de son ex-femme, sous les yeux horrifiés de sept témoins, avant de prendre la fuite, muni d’une arme à feu.

Les gendarmes ont découvert le corps sans vie de homme et celui d’un chien.

Selon le procureur de la République adjoint de Nancy, Stéphane Javet, les premières constatations révèlent que le suspect s’est présenté alcoolisé devant le domicile de son ex-compagne, qui se trouvait à quelques centaines de mètres de son propre domicile. Il a alors tiré à au moins deux reprises contre la façade de la maison et abattu le chien de la famille. Par la suite, il est entré dans la maison et a abattu de sang-froid la victime, qui était le nouveau compagnon de son ex-compagne. Après cet acte, il a pris la fuite, toujours armé.

Les premières constatations médico-légales ont révélé que la victime avait été touchée par au moins deux coups de feu, tirés à bout portant : l’un au côté droit de la poitrine et l’autre à l’arrière de l’épaule gauche.

Ce drame s’est déroulé sous les yeux de sept personnes, qui ont été témoins de cet acte d’une violence inouïe. Parmi les témoins figuraient l’ex-compagne du tireur (qui était aussi la compagne de la victime décédée), les deux enfants de la victime, les deux enfants de l’ex-compagne et deux autres jeunes personnes.

Informé de cette tragédie, le parquet de Nancy a immédiatement ouvert une enquête en flagrance pour « homicide volontaire ». Celle-ci a été confiée à la section de recherches de Nancy, en collaboration avec la brigade de recherches de Nancy. D’importants moyens ont été déployés pour retrouver rapidement le suspect en fuite et toujours armé.

Après des recherches intenses qui ont duré plusieurs heures, le tireur en cavale a finalement été localisé dans les Vosges. Il a été interpellé tôt lundi matin à Senones, à une trentaine de kilomètres de Badonviller, par des militaires de l’antenne de Dijon du GIGN (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale).

Le suspect, né en 1964, est resté silencieux tout au long de sa garde à vue, rendant l’enquête plus difficile pour les autorités. Cependant, après les interrogatoires, il a été présenté ce mercredi au juge des libertés et de la détention, qui l’a mis en examen pour « assassinat » et ordonné sa détention provisoire.

Ce meurtre choquant laisse la communauté locale sous le choc et soulève des questions sur les violences conjugales et les conflits familiaux qui peuvent conduire à de tels actes tragiques. Les autorités continuent leur enquête pour comprendre les circonstances exactes de ce drame et apporter un semblant de réconfort aux proches de la victime.