Enquête pour détournement de fonds publics : Éric Ciotti dans la tourmente
Le signalement à l’origine de l’enquête a été fait par un membre d’Anticor, également candidat aux législatives de 2022…
Accusations et ouverture de l’enquête
Éric Ciotti, président des Républicains (LR) et député des Alpes-Maritimes, est sous le coup d’une enquête pour détournement de fonds publics. Cette investigation a été initiée par le parquet de Nice fin mai 2022, en réponse à un signalement de l’association Anticor, spécialisée dans la lutte contre la corruption. L’affaire porte sur l’utilisation présumée abusive de cartes de parking au port de Nice, fournies par la Chambre de commerce et d’industrie, au profit de proches d’Éric Ciotti pendant sa campagne législative.
Contexte et détails des accusations
Le signalement à l’origine de l’enquête a été fait par un membre d’Anticor, également candidat aux législatives de 2022 dans une autre circonscription des Alpes-Maritimes. Selon l’association, huit cartes de parking auraient été utilisées de manière détournée, en lien avec le Conseil départemental, pour faciliter la campagne d’Éric Ciotti. Cette accusation survient dans un climat politique tendu, marqué par la préparation des élections législatives de 2024.
Autres enquêtes en cours
L’affaire actuelle n’est pas isolée pour Éric Ciotti…. En janvier, une autre enquête préliminaire avait été ouverte pour des soupçons de cumul d’emplois au Conseil départemental des Alpes-Maritimes, dont Ciotti aurait bénéficié. De plus, en novembre 2022, le Parquet national financier avait également lancé une enquête pour détournement de fonds publics concernant les emplois de l’ex-femme de Ciotti, Caroline Magne.
Implications pour les législatives de 2024
Cette série d’enquêtes et d’accusations intervient alors que la France se prépare pour les élections législatives anticipées de juin et juillet 2024. Le ministère de l’Intérieur a déjà validé près de 410 000 procurations, un chiffre bien supérieur à celui de 2022. Le climat politique est électrique, et ces affaires judiciaires ajoutent une couche supplémentaire de complexité et de tension à une situation déjà délicate pour les Républicains et leur président.