Élections législatives 2024 : Éric Ciotti défend une alliance avec le Rassemblement national
Il justifie cette démarche par la nécessité de former un grand groupe de droite pour contrer « le déclin et l’inaction » du mandat d’Emmanuel Macron…
Séisme politique à droite avec Éric Ciotti
Le président des Républicains, Éric Ciotti, a provoqué un véritable tremblement de terre à droite en annonçant qu’il souhaite une « alliance avec le Rassemblement national » pour les élections législatives de 2024. Après avoir discuté avec Jordan Bardella et Marine Le Pen, Éric Ciotti affirme qu’un accord a été conclu avec l’extrême droite, couvrant l’ensemble du territoire national. Cet accord vise à garantir la réélection lors des élections législatives (avec un premier tous le 30 juin) de tous les 61 députés sortants de son groupe afin de renforcer leur influence dans la prochaine Assemblée nationale. Marine Le Pen a rapidement salué le « choix courageux » d’Éric Ciotti et son « sens des responsabilités ».
Réactions contrastées à droite
Cette annonce a suscité de vives réactions parmi les leaders de la droite. Laurent Wauquiez, président de la région Rhône-Alpes, a vivement réagi sur X (anciennement Twitter) en déclarant : « Il n’y a aucun avenir pour les combinaisons d’appareil. C’est la voix que je porterai, sans aucune compromission, quelles que soient les circonstances ».
Dans la région, en Meurthe-et-Moselle, le Sénateur Jean-François Husson, annonce sur le réseau social X sa démission ainsi que Christopher Varin, Maire de Varangéville. Il annonce qu’il quitte le parti et qu’il démissionne « immédiatement » de sa fonction de Secrétaire Général Adjoint des LR de Meurthe-et-Moselle.
@ECiotti annonce une alliance avec le #RN aux législatives.
— Jean-François Husson (@jf_husson) June 11, 2024
C’est bien sûr sans moi !!!
Je quitte @lesRepublicains et continue le combat avec le soutien unanime du groupe de @gerard_larcher et @BrunoRetailleau pic.twitter.com/Bn969hJTSB
La gauche se mobilise
Les principaux partis de gauche, dont le Parti socialiste, le Parti communiste, Les Écologistes et La France insoumise, se sont réunis lundi soir pour appeler à « la constitution d’un nouveau front populaire » et à « des candidatures uniques dès le premier tour ». Ils ont déclaré que leurs candidats porteront « un programme de rupture détaillant les mesures à engager dans les 100 premiers jours du gouvernement du nouveau front populaire ».