Une charte de la vie nocturne signée à Nancy (54)
Avec près de 53 000 étudiants qui effectuent leurs études au sein de la Métropole du Grand Nancy et 534 établissements à débit de boisson, la Ville bénéficie d’une image dynamique et festive. L’activité nocturne y est forte. Une charte a donc été signée entre ces différents acteurs pour établir des règles à respecter afin de faire la fête en sécurité.
Avec près de 53 000 étudiants qui effectuent leurs études au sein de la Métropole du Grand Nancy, la Ville bénéficie d’une image dynamique et festive.
Les 534 restaurants, bars et discothèques participent à ce dynamisme, mais ils génèrent également une activité nocturne.
L’objectif de la charte
Afin de concilier les enjeux économiques, les terrasses, la vie nocturne avec la sécurité, la lutte contre toutes les formes de violences sexuelles et sexistes, la prévention des addictions, la lutte contre les nuisances sonores, voir l’écologie (avec la pollution lumineuse notamment), des règles collectives et partagées entre tous les acteurs sont nécessaires.
C’est tout l’enjeu de la Charte de la vie nocturne qui associe l’État, garant de la sécurité et de la tranquillité publiques, la Ville de Nancy qui concourt, par ses pouvoirs de police générale, à l’exercice des missions de sécurité publique et l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH) qui représente la majorité des professionnels de l’hôtellerie restauration.
Les signataires de cette charte de la vie nocturne
Françoise Souliman, Préfet de Meurthe-et-Moselle, Mathieu Klein, Maire de Nancy et Président de la Métropole du Grand Nancy, Frédéric Laissy, Directeur interdépartemental de la Police Nationale de Meurthe-et-Moselle, et Thibaut Sauvageot, membre de l’UMIH 54, en charge des établissements festifs et de nuit ont signé cette charte de la vie nocturne le mardi 31 décembre.
Une reconnaissance et aide pour les établissements de la nuit
La Ville de Nancy remettra un label à chaque établissement à débit de boisson signataire de la charte, qui la respecteront et prépareront des actions concourant au maintien de la qualité de la vie nocturne : campagne de prévention alcool, bruit, présence de médiateur…
Un comité du pilotage du monde de la nuit devrait également voir le jour prochainement. Il permettra d’échanger régulièrement avec les établissements à débit de boisson sur les difficultés rencontrées.