Meurthe-et-Moselle : Le nombre de sans-abris en baisse à Nancy
35 personnes sans hébergement ont été recensées contre 51 en 2023 …
Pour cette troisième édition de la Nuit des Solidarité à Nancy, 35 personnes sans hébergement ont été recensées durant la nuit du 25 au 26 janvier 2024.
En 2023, 51 personnes sans abris avaient été identifiées.
Comment se déroule une Nuit de la Solidarité ?
Des groupes de trois personnes (des travailleurs sociaux et des bénévoles) partent sur le terrain, pour effectuer des maraudes. Une cinquantaine de personnes ont aidé pour cette troisième édition.
Elles vont sillonner toute la ville pour rencontrer les personnes sans domicile fixe, leur offrir un repas et leur donner un questionnaire. À l’aide de celui-ci, les besoins de ces personnes en grande précarité sont collectés et la ville de Nancy tente de mettre en place des installations pour répondre aux demandes.
Quel est l’objectif ?
Il y a en a deux. L’objectif principal est de recenser le nombre de personnes sans abris, qui n’ont pas d’hébergement pour cette nuit-là en particulier.
Et l’objectif secondaire est de recenser les besoins de ces personnes en grande précarité, en remplissant à chaque rencontre des questionnaires.
Les besoins des personnes sans abris
Les deux éditions précédentes ont permis de faire remonter des besoins, qui ont été entendus par la mairie nancéenne.
Une bagagerie solidaire pour déposer ses effets personnels en journée a ouvert en décembre 2023.
Cette année, les besoins qui ont émergé sont une nécessité d’avoir des logements supplémentaires, sécuritaires et en nombre suffisants, ainsi qu’une augmentation des points d’eau dans Nancy.
Des maraudes vont être organisées pour donner des cartes répertoriant les points d’eau. Une convention va aussi être envisagée entre la ville et les commerçants pour distribuer de l’eau aux personnes sans abris qui en demanderait.
Un projet de restauration sociale, avec des plats chauds dans un endroit couvert, est également prévu.
Pour offrir une lueur d’espoir, la mairie prévoit également, la création d’un chantier d’insertion pour la confection des repas, offrant ainsi une voie, vers le retour à l’emploi.