Randonner dans les Vosges, pas si simple que ça…
Le PGHM intervient une centaine de fois par an pour secourir des personnes.
Randonner, peu importe où l’on se trouve, cela implique un bon équipement et des aptitudes physiques. Dans le massif des Vosges, les décès liés à des accidents en randonnée ont augmenté depuis quelques années. Si la plupart des randonneurs sont bien équipés, certains sous estiment néanmoins les chemins escarpés de notre département…
Le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) de Xonrupt-Longemer intervient une centaine de fois par an pour des secours à personnes dans le massif des Vosges. Parmi lesquelles, une trentaine d’hélitreuillages.
Les Vosges sont considérées comme des montagnes à vaches, mais nos sentiers demandent des capacités physiques non négligeables.
Vincent Leuenberger, adjudant-chef du peloton de gendarmerie de haute montagne
L’objectif aujourd’hui pour le peloton : faire de la prévention. On écoute les recommandations de Vincent Leuenberger, adjudant-chef du peloton de gendarmerie de haute montagne :
Ces derniers jours, le PGHM de Xonrupt-Longemer est d’ailleurs intervenu plusieurs fois avec l’hélicoptère Dragon 67. Début août pour secourir deux personnes qui avaient chuté en contrebas d’un sentier de randonnée escarpé au dessus du Lac des Corbeaux à la Bresse et trois jours plus tard pour secourir une jeune fille de 12 ans qui était tombé à VTT au niveau du col de la Lochère sur la commune de Fresse-sur-Moselle.