Pierre CASTOR 26.03.2025 : Pourquoi donnons-nous des petits surnoms lorsque nous sommes amoureux ?
Pierre CASTOR 26.03.2025 : Pourquoi donnons-nous des petits surnoms lorsque nous sommes amoureux ?
Ahhh l’amour… Cette force mystérieuse qui te fait passer de “Salut, enchanté” à “Mon p’tit chat ” en moins de deux semaines. Allez, avouez, vous aussi vous avez déjà utilisé ou entendu des “poussin”, “choupinet”, “doudou”, voire même… “mon petit cornichon”. Et si ce n’est pas vous, c’est sûrement votre voisin de bus au téléphone. À haute voix.
Mais alors, pourquoi diable ressent-on le besoin irrépressible de surnommer notre moitié comme un plat de la cantine ou une peluche de fête foraine ?
Eh bien, figurez-vous que ce n’est pas juste pour le fun. C’est scientifique, psychologique et un peu magique aussi.
Une micro-langue douce qui dit : “Toi et moi, on a notre monde à nous.” Un peu comme si chaque couple avait son dictionnaire Larousse… version chamallow !
Et attention, c’est pas juste mignon. C’est utile ! Ces surnoms renforcent l’intimité, désamorcent les disputes, font rire quand il faut, et d’après une étude publiée dans le Journal of Social and Personal Relationships (oui oui, ça existe), les couples qui utilisent des petits noms régulièrement sont plus heureux et plus complices.
Mais… pas si simple ! certains surnoms comme “bébé” ou “mon lapin” pourraient, attention, infantiliser votre partenaire. Eh oui ! Appeler quelqu’un “bébé”, ça envoie peut-être le message inconscient : “Tu dépends un peu de moi.” Et dans un monde qui milite pour l’égalité des rôles dans le couple, ça peut faire tiquer.
Et puis y’a le syndrome de la pâtisserie. “Mon sucre”, “petit chou”, « chaton »… Bref, tout le rayon desserts de la boulangerie y passe. Historiquement, ces douceurs étaient rares, précieuses, convoitées… comme l’amour ! Aujourd’hui, elles sont devenues des surnoms à croquer… mais parfois un poil maladroits.
Mais restons positifs : tout le monde n’est pas obligé de donner un surnom. Certains préfèrent l’humour, d’autres les silences pleins d’amour… Et parfois, juste un “toi” bien placé vaut mille “doudous”. L’important ? C’est que le surnom soit authentique, partagé, et surtout rigolo ou tendre à deux. Et si un jour vous entendez : “T’as vu mon gaufretin d’amour ? Il est où mon caramel farceur ?” … souriez. Ce n’est pas bizarre, c’est juste l’amour qui parle sa propre langue.